Tes états d’armes.
Dans le labyrinthe feu où ton plexus mord,
et les ombres spirales de tes voix, tes artères;
enfouis donc ta fêlure, déniches l’ultime effort.
Ton coeur qui rancit dans le noir sanctuaire,
le seul où se tapir à l'abri du retord.
Quel refuge efface les traces de tes mères ?
Emerge ce fatras déchiqueté et amer
dans le labyrinthe feu, où ton plexus mord,
éreinté de l’attendre sans atteinte, ce retord.
Dans les sombres spirales des voies et des artères
criblée d’indifférence malgré le sanctuaire
où s’amplifient brisures, déterrées sans efforts.
Ca se tord dedans dans une odeur d’effroi.
Emergent les fatras déchiquetés de tes mères.
Rester hors des combats lointains, ou se taire
dans le labyrinthe bleu où ton plexus sort
aux abords des lisières. Le sang de tes artères
éreinté de l’attendre sans atteinte. Ce retord
n’espère aucune trêve, scarifie et remords.
Ca se tord dedans dans un torride effort.
Faibles accalmies, opalescents mystères,
émergence déchiquetée des lointaines mères,
dans les entrailles du lieu si proche - de la mort.
Fondre dans les combats lointains puis se taire.
Ne le regarde pas, car ce serait arrière,
n’espère pas trêves, scarifie ton remords.
Regarde dedans, fouille tes décombres morts :
ça se tord beaucoup dans un torride effort,
déterrer pour de bon tous tes gravats divers.
Mortelles accalmies, opalescents mystères.
Sans refuge que faire ? Pends toi à la patère.
Ne regarde plus rien, car ce serait arrière.
Tes états d’arme ouvrent enfin une plaie aux vers.
N’espère nulles trêves, sacrifie le remords
quand frontière érigée te tue et puis t’endort.
Regard vide enfin, flux des décombres morts.
CAMILLE PHILIBERT
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