Quand des hommes s’acharnent
Sur la longue durée
Pour freiner l’hécatombe
On reste assis là
Atterré
Sous un ciel bleu profond
Qui cache
La tristesse immense
Qui se répand
Dans les poitrines sans écho
***
Variation
En l’an deux mille cinquante
Et quelques années encore peut-être
Et quelques années encore si elle dure
Mais elle sera morte
Elle sera morte aussi
Elle sera morte
Celle qui tapotait
Sur son clavier
A l’angle de l’autel du désir
Des jeudis matins clairs
Elle sera morte
Celle qui tapotait
Le soleil dans ses cheveux
Sans avoir jamais connu
La retraite des touristes
Et d’autres blagues
Des temps d’Avant
Et dans les crânes vides
La trace du désir
Sera refermée
Gouttelette d’eau sur l’océan
Longeant la rive impossible
Des jeux répétitifs
D’un pays sans nom
Absente
A l’ère de l’autorité mécanique.
Février 2015
NASHTIR TOGITICHI
Il se présente :
La cinquantaine, écrit de la poésie pour vivre, comme, par exemple, d’autres peuvent pratiquer la méditation. A lu Michaux, les surréalistes, des poètes plus anciens aussi. Projet de publication d’un recueil.
Publications sur le net : http://www.le-capital-des-mots.fr/
http://www.francopolis.net/rubriques/coupdecoeur-textedecembre2012.html
http://www.paperblog.fr/4460482/le-capital-des-mots-nashtir-togitichi/