Le Capital des Mots.

Le Capital des Mots.

Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.


LE CAPITAL DES MOTS - ANAËL CASTELEIN

Publié par LE CAPITAL DES MOTS sur 9 Décembre 2015, 18:42pm

Catégories : #poèmes

 

Sur le départ


 

J’aime

Comme deux ronds de soleil

Extravaguant divaguant regrettant

En toi

-Les nuits de départ où le vent est frais comme

Les notes d’un harmonica

Le t-shirt mouillé de James Cotton

J’aime

Prends ton sac tes rouges-à-lèvres tes

Choses et tes bricoles

Laissons derrière

Comme les souvenirs de rêves moyens

Les bleus indigestes et les

Fiches produits

J’aime

Les étoiles qu’on devine comme des perles éberluées

Au fond d’un placard éteint

Le mirage des passants

Brut d’ombre

Les terrasses bruyantes et les filles emballées d’or

J’aime

Nous irons voir où pousse

Le rouge des pastèques

Si le feu est fait d’amour

Si la menthe dort

Dans les yeux des longs voyages

Si les montagnes sont infranchissables et si

Les franchir n’est pas leur donner tord

J’aime !

Comme les boucles de la nuit qui s’entremêlent

Dans la fureur des petits riens

De nos départs.


 

****


 


 


 

Le film


 

Dans le jardin vert pomme

L’homme qui caresse le chat

J’ai une envie de bois humide

Un jour d’automne qu’il aurait plu

Ce qui n’a rien à voir

Ou si peu

A part si l’homme qui caresse le chat

Est un bois

Et le chat l’humidité sur le sol rouge

D’automne

J’ai envie de tourner un film

Avec les rayons du soleil

Et des femmes descendues de la lune

Vivantes

Avec des vaisseaux spatiaux dans les cheveux

Et des centrales de galaxie dans la bouche

Et des fontaines blanches dans les yeux

Palmyre sera peut-être détruite

Dans deux minutes une heure un jour

Et je pense à Palmyre voilà

J’ai envie de tourner un film à Palmyre

Avec des femmes descendues de la lune vivantes

Et des rayons de soleil du désert

Les meilleures les plus secs les plus enfouissant

Qui accusent la peau comme un cercueil

PALME et MYRRHE soit Palmyre

Sans jeu de mot les longues élancées vertes rafraîchissantes imbues d’inclinaisons

Incantatoires

Et les bouquets d’amour qu’on entrouvre dans le cou

Des princesses des contes des filles de légendes

Tout ça dans mon film

Aussi bien sûr l’homme qui caresse le chat

Comme caméraman 

Intempestif

Subversif

A la conquête

D’une non-frontière.


 

 

 

ANAËL CASTELEIN

 

 

Il se présente :

#anaelcastelein #poésie #écriture #mots #quelconqueschoses.fr #lille #nord #j’ai une tête boudha qui fait de la lumière chez moi #je l’ai acheté 4euros #mon blog reprend aussi des nouvelles que j’écris #De-quoi-il-en-détourne par exemple #mon chat s’appelle Minette #écrire écrire écrire oui bah j’aime aussi le jeu mortal Kombat #j’ai un ami poète et j’aimerais qu’il soit aussi publié quelque part il a du talent #je crée des sites internet c’est mon travail et je réfléchis à des interactions avec l’écriture c’est mon temps libre #je fais aussi des gifs j’adore ça #Je ne suis pas publié #mais bon #la vie #continue.

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B
ah ah, j'aimerais bien tourner dans votre film.... en tant que vaisseau spatial ou fontaine blanche, à voir... <br /> J'adore votre rythme... il pulse la lecture, il la fait danser !!!
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