Cette cour où je passe
égaré hésitant
dans la lumière
du soir déclinant
fut un jour une école
où jouaient des enfants
dans les temps d’avant
d’un passé si vaste
qu’il semblait éternel
***
On dit qu’il va pleuvoir
là où il ne pleut pas
mais les hommes activent
l’espace du trépas
Dans la mire du chasseur
le fauve est au bout
Dans la forêt qui brûle
des humains qui sont fous
travaillent à des cultures
qui sèment la terreur
dans la forêt déserte
des singes décimés
Un papillon vole
dans le champ préservé
l’homme ne peut croire
sa race menacée.
NASHTIR TOGITICHI
Il se présente
Nashtir Togitichi, né en 1959, vit à Paris. Lit et écrit de la poésie pour vivre, un peu comme d’autres feraient de la méditation. Psychologue clinicien, militant associatif dans le champ de l’écologie politique, rédacteur sur différents supports parmi lesquels http://adrastia.org/ www.partipourladecroissance.net http://unpetitanesurlaroute.ek.la/ , http://www.roc06.fr/ , le journal papier Le Gari de « Nuit debout » de Nice et surtout le journal en ligne lagueuleouverte.info
Publications sur le net : essentiellement dans « Le Capital des mots », mais aussi « Francopolis » et « Recours au poème ». Participation à une scène de Poètes à Paris (« Tremplin des Zarts », avril 2016).
A publié un recueil : Si tout se casse la gueule, précédé de Contraintes du temps, Edilivre, Septembre 2015.
Veut faire paraître un jour Chroniques de l’antépénultième.