Trembler de rage
au bord d’une route.
Le vide, sans limite,
se dérobe sous une horde sanglante
prête à prendre en otage
le temps disparu.
Sur ses traces
le chant de ma mémoire
après les déchirures,
près du précipice noir.
Dans le brouillard qui prend feu,
saisir le rêve à chaque soupir
sur des cordes vierges de silence,
sur l’asphalte des nouveaux visages,
comme une chanson
après les terres brûlées.
***
Je sais que tu t’apprêtes à partir.
Tu marche dans la nuit
qui se prolonge
dans les rêves,
à bout de souffle
la lumière s’étiole
en fragment de sable.
***
Regarder la pluie,
redécouvrir un visage
débordant sur des veines
gonflées par la soif.
Une histoire se consume
un livre se ferme sur l’herbe couché.
Apprivoiser le soir
dans le brasier du silence.
DIDIER SAINT-JEAN
Il se présente :
La poésie est venue à moi en 2007 au commencement d’un voyage intérieur où l’on m’invita à poser des mots sur mon vécu.
En 2019,
j’ai fait parti des « Nouvelles voix d’ici » sur la section automnale, concours organisé par la maison de poésie de Montpellier.
En terme de publication voici mon parcours
2012
∙ La glane des poètes
« Moissons d’automne »
2014
« Anthologie poétique de Flammes vives »
Volume 3
2015
« Les plumes qu’on assassine »
Edition Flammes vives
« Anthologie poétique de Flammes vives »
Volume 1
∙ La garance voyageuse
Revue du monde Automne
n°111 végétal
2017
« Anthologie poétique de Flammes vives »
Volume 3
2019
« Anthologie poétique de Flammes vives »
Volume 2