Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
---------------------------------------------------- 15 Il faut revenir au passé se souvenir pour mieux comprendre le présent 16 Le pouvoir du langage dans la confusion du monde 17 Il y a toujours des mots entre nous insuffisants à dire précisément 18...
---------------------------------------------------- Cela se passe toujours de la même façon. Pour son anniversaire, elle reçoit une carte de son père. La carte est accompagnée d’un chèque. Sur la carte il y a peu de mots. Une phrase les contient. Elle...
---------------------------------------------------- et la terre coule c’est du sang tant les paroles sont mêlées en elle depuis qu’on les passe pour la vivante la riante qui est là toujours en nous chaque main je nous regarde chaque passant que je marche...
--------------------------------------------------- LA PORTE DU TEMPS PERDU NOUS AVONS TOUS dans un endroit Connu de nous seul Une porte du temps perdu Ne me demandez pas sur quoi elle donne Chacun doit répondre à la place qui est -ou qui fut- la sienne...
---------------------------------------------------- DU SANG SUR LES MAINS Les perles noires naissent Avenue du diamant Signe des temps Où le sang de l'olivier Passe du pourpre au vert Dans des frissons de nuit Le café des ormeaux Ramène toujours les...
---------------------------------------------------- Mélusine La brise est douce, le temps est clair. Qui rêve aux charmes de Mélusine Voit la blonde fée de la légende Surgir plus brillante qu’un éclair Les yeux pleins des charme d'antan Pour survoler...
---------------------------------------------------- Retrouvailles Cette nuit, j'ai été réveillé par un léger grattement à ma fenêtre. D'abord, pressé de me rendormir, je n'y ai pas pris garde. J'habite au dixième étage d'un vieil immeuble, ce devait...
---------------------------------------------------- Divers Horizons. Il n’y a pas de hasard les arbres se répètent à l’infini il n’y a pas de hasard des branches se contredisent ** Le crépuscule dépose son manteau un effleurement qui protège je sens...
---------------------------------------------------- Le temps félon a raviné des rides indélébiles sur le visage franc de l’ancien Les sillons des amertumes et des dépits lui écrivent un immuable journal de désolation intime lui dessinent la désertion...
---------------------------------------------------- Être au monde, peser le poids de son absence. La ligne trembleuse des mots n’étant que le reflet de cette absence-présence. De pierre, de sable ou de cendres à la fin, seuls les mots ne pourrissent...