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L’étalon gris de nos nuits blanches
L’étalon gris de nos nuits blanches
Aux morts enfin
Dit
Sur soi des éloges sombres
Les dit
Comme autant de mots sans silence
De mots mous
Et
D’absences bavardes
Les redit
Toujours
Au même endroit
La nuit
Que de temps aimables
Après
Bien après
De loin
La nuit
L’espace dilaté
Dilapidé
Dans un encore tout relatif
Se meut
En ses mots épars
La nuit
Ils
Laissent à nos silences
Le soin d’aimer
La nuit
De rives en berges
D’incertaines
Idylles
D’idiotes déconvenues
La nuit
Et
de relatifs encore muets
C’est ainsi aussi
Que
Convergent
Des verbes
Bas et hauts
Des substantifs
En vadrouilles
Des indécences délicates
Et de muets
Encore relatifs
Encore émus
Encore ténus
En corps vains
11 11 2008
Heures d’exception
Nous avions
Des rêves hautains
Peuplés de possibles lointains
Aux rigueurs de nos humeurs
Nous avions
Du goût pour
Des chants allégoriques
Aux interminables rondeurs phalliques
Nous avions
pour compagnes
Des beautés dévastées
Aux névroses accaparantes
Et d’amoureuses exceptions
Hystérique
Je suis passé à coté de moi-même
C’est certain
C’est ainsi que je suis reconnu
Fugitive fulgurance
J’allais dans un sens et moi dans l’Autre
Ainsi va l’Hystérique
Jean Luc DEBRY
2008
J’ai fait publier la pièce de Georges Cavalier, La Commune à Nouméah. aux éditions Séguier en 2002.
En 2005, je publie un récit Pierre Pirotte ou le Destin d’un communard aux Éditions CNT-RP, et en 2007, L’Insomniaque publie mon second récit, Le Soldat Françaoui, de Sotteville à Sétif .
En 2008 Tous propriétaires ou le triomphe des classes moyennes aux Éditions de l’Homnisphères.
Par ailleurs, je collabore activement et très régulièrement à Gavroche, revue d’histoire populaire, ainsi qu’occasionnellement à Mortibus, Réfraction, A contretemps et
Divergences.
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