Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
oeil forme difforme dissoudre le sang le ciel inclus dans l'objet oiseau capricieux du silence mots tus dans la tête obtuse chiffons Nous sommes les matins fragiles où les yeux cherchent encore et toujours *** souffle du mot dans la bouche du silence...
A Jeanne née Saby, ma mère Mes enfants quelle histoire ! je n’ai plus de mémoire, plus de souvenirs, plus de passé. Trotte souris trotte, dans ma tête pauvre linotte le fil du temps s’est embrouillé. J’ai tant de mal à dire et le cœur en pelote. Alors...
DEMAIN Demain sera : Mieux qu’aujourd’hui Moins pire qu’hier J’en fais le pari. Demain sera : Plus intense qu’aujourd’hui Moins pénible qu’hier J’en suis ravie. Demain sera aussi : Plus gourmand qu’aujourd’hui Moins affamé qu’hier matin J’en ai déjà faim....
Voyance Au fond de ma tasse, je scrute les traces brunes laissées par le marc de café que je viens de boire à petites, très petites gorgées. Labyrinthe de poudre noire qui esquisse un chemin : celui de ma destinée et de ma solitude. Au fond du soir que...
Ô décalage ! ô… ! ô adolescence ennemie ! L’être en proie au décalage Et aux secousses de l’âme Cherche son point d’ancrage Son degré Entre la base et le sommet D’une réalité incomprise Comment peut-il deviner Qu’en l’absence D’instrument de mesure Ce...
L'infini royaume des songes La vie est un mystère, Elle nous offre du temps, mais finit par arrêter nos cœurs, Elle nous offre l'amour mais l'accompagne du désespoir, Elle nous regarde, seule, les yeux lourds de rêves, S'élevant au delà des nuages, s'égarant...
Mon blog Le Capital des Mots n'a pas eu de prix au concours La Nuit des Blogs. Merci à celles et à ceux qui ont voté pour mon blog ! Eric Dubois
Le bout du tunnel Photo : © Gabriel Meunier . Juillet dimanche après-midi chaleur soleil brûlant les grillons ne font même plus tacatac, tacatac silence chaleur sonnerie mesdames messieurs la voiture 57 est définitivement détachée nous demandons à tous...
de quoi rêve-t-on quand tout s'efface ? le sang gelait autour de mon cœur, j'étais trop vide pour être aimé ce soir, les vestiges de mes désirs écumaient la nuit comme des fleurs fanées au crépuscule, la confusion des sentiments s'insinuait dans les entailles...
Qui viendra ? La cohorte des souvenirs, la légion des obligations, tant d’adresses déjà habitées, utilisées, usées jusqu’au crépuscule. Alors on s’invente un passé, le marin de Valparaiso, le visiteur du cap Nord, la route en Nouvelle-Ecosse. On en n’oublie...