Demain toujours à l’horizon
le soleil.
Et la nuit dans la mer noire
éclaire les lueurs des centrales fuyantes
larguant dans un Vent
qui nous amenait
les jours du temps foutu
les maux délétères
les champs stériles
goîtres cancéreux
ventres serviles
membres sans pieds
siècles sans mains
os carriés
et tant de morts soumises.
Ici la pluie tombe
eau grise poussière de mort
et tant de trous dans les familles
(ô le chant matinal du coq
Toujours le soleil
A l’horizon)
Au sommet de la vague
le savoir est bien là
inutile
tressautement
face à l’abîme ouvert.
28/5/14
NASHTIR TOGITICHI
55 ans, psychologue clinicien. A fait de la formation professionnelle et en fait encore un peu.
A lu Henri Michaux, beaucoup de surréalistes, des poètes plus anciens et des contemporains plus proches aussi. Publications sur le net : Le Capital des Mots et Francopolis .
Inédit : « Si tout se casse la gueule »