PARISIEN
Quand par une inflexion marquée de mon chemin
Il m’a fallu laisser le fin Paris que j’aime
– Ses rues, ses restaurants, bars, concerts qui parsèment
De joie de vivre les soirées à lendemains –,
J’ai parlé à ce cœur nostalgique : « Ne crains
Pas de quitter ainsi la ville la plus belle.
Ne jamais l’oublier c’est lui rester fidèle :
Le souvenir sera plus long que le chagrin. »
On a meurtri Paris et profonde est ma peine.
Il ne me suffit plus que le cœur se souvienne.
Je brûle de colère et d’espoir, des accents
De courage et de foi en notre République.
Paris devient mon nom et mienne est sa Réplique
Qui lui fait traverser la douleur et le sang.
ANONYME
L'auteur de ce poème tient à garder l'anonymat
pour "être en communion avec le peuple de Paris" (
écrit-il dans un courriel ) et pour ne pas se mettre en
avant en tant qu'auteur .