La nuit a coulé sur la toile
Ses heures torrentielles,
Son feu noir charbon s'éteint
Dans l'âtre de l'aube
Et la porte en bois fatiguée s'entrebâille
Sur le bleu de la plaine
Sous le drap d'un ciel d'ivoire
Brodé d'éclats de brume,
Voilà que tu regardes s'éveiller
Un autre jour,
Paisible et aérien.
William Braumann ©
WILLIAM BRAUMANN