Paris me sourit
Le passage piéton au vert
Pas besoin d’accélération
Le bal musette des bus accordéon
Soupir à chaque station
Changement de destination
Avenue de l’Opéra
Ligne 95 Porte de Montmartre
Sortie crescendo du métro
Je tourne le dos à la danse de Carpeaux
En point de mire la victoire de Samothrace
Volte-face
Le rush des grandes surfaces
La mer Égée ou piétiner
Le Printemps, la gare Saint Lazare
Fin du travail, les trains bleus prennent le rail
Rue de Rome en un somme
Place de Clichy en deux Tropiques
Brasserie Wepler d’Henry Miller
Sur les affiches du Pathé
Les Blockbusters bousculent les jours tranquilles
Castorama et ses vis de bricolage
Entre les corps de Pigalle, les accords de La Cigale
Lamarck Caulaincourt, chacun suit son parcours
Petits commerces populaires ou la butte et ses grands airs
L’interminable cortège des illusions à Damrémont avant de pousser la porte de mes quartiers pour me retirer rue Marcadet.
LAURE WEIL
Laure Weil se présente :
Professeur agrégée d'arts plastiques, je suis aussi curieuse de littérature, de cinéma et d'architecture. J'ai fabriqué quelques livres d'artistes, dont le lien entre eux semble être l'effacement. Livres restés confidentiels. J'écris généralement pour restituer une rencontre avec une œuvre, qu'elle appartienne au champ des arts plastiques ou au cinéma.
Je cherche à diffuser mes textes parce qu'il est plus facile de se motiver à écrire régulièrement quand on sait que ses textes sont susceptibles d'être publiés.
Mes écrits sont nourris par ma culture des arts plastiques et par ma liberté à jouer avec les mots, comme s'il s'agissait de couleurs pour un peintre.
Le 1er mai 2017