De la rivière aux mille saules ton corps est comme l’argile, il fuit sous mes mains.
En allant vers la galaxie d’Orion les chants de la nuit se répercutent à l’infini, comme des vagues qui meurent sous les plages.
Le son du tam-tam au lointain sonne le rassemblement de la horde de gazelles.
Le mirage que ton espérance soit plus soyeuse que le lever du jour qui se fait attendre.
Chants de la lune et de Neptune réunis en voyage de tes noces.
En Afrique, terre des hommes noirs, galope la girafe.
Apprends à domestiquer le feu qui inonde ton corps à chaque heure de la nuit, plein d’étoiles à mourir dans les temps.
Tes cheveux s’effilent dans le vent et tu descends la Seine où se peignent des tableaux.
Des jours aux mesures si tranquilles comme la vague qui se meurt sur la plage.
Prends la bougie pour allumer nos nuits qui posent telles des modèles de peintres.
L’orage secoue la nuit et ébranle la terre de son pas lourd tel un marteau frappant l’enclume pour forger l’acier.
***
Prends la bougie qui éclaire la nuit, pleine de mystère à vider mon cœur de tant d’espérance.
Circule le train qui monte à la montagne en soufflant des vapeurs qui sculptent le ciel.
Regarde le miroir s’éclater comme des morceaux de gypse qui saignent la terre.
Tu sais attendre le retour de ton fils comme le fit Ulysse le prince des Cyclades.
Et ton visage se fit plus éclairé qu’une étoile qui naît dans la galaxie, qui épouse ton corps.
La nuit porte tes pas quand tu viens à la véranda où se pâment des orchidées.
Les cerfs-volants montent haut dans le ciel où siège le règne des étoiles.
Place d’élu au monde des galaxies où l’empreinte de ton corps habite là-bas.
Les noces rouges de ton fils qui aime à cultiver les orchidées de ta vérandas, explosent de mille couleurs.
Ton corps brûle comme un brasier.
03/09/2018
OLIVIER CANTENYS
Artiste-peintre professionnel (diplômé de l'Ensba)
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Ecrit de la poésie depuis l'adolescence.
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