Bonne année 2019
Immergés dans l’horizon brumeux
De tristes réalités
Jaunes ou brunes
Noires aussi
Donnons pleine vie à des mots
Tissages de mots
Pensée
Sentiments
Messagers
D’un sens porté
Méditons
Chantons
Poétisons
Chacun
En nos cavernes intimes
Pour les faire exploser
Ces mots
Mots isolés
Mots assemblés
De musique inspirée
Tous artistes
Avec chacun son style
Soyons détonants
Etincelants
Flamboyants
Offrons au monde
Nos singularités
Mises en abyme
De la douceur
De l’humain
Harmonie au milieu du chaos
Comme un espoir
Sous la forme
Baroque
D’une possible renaissance
JEAN-JACQUES GLEIZAL
Il se présente :
Je suis universitaire (professeur de droit et de science politique) à la retraite. J’ai enseigné le droit et la science politique, plus particulièrement l’administration et les politiques publiques. Aussi expert en Afrique pendant 12 ans sur le développement institutionnel.
Mais toujours amateur de littérature (mon mémoire de science politique était sur Stendhal) et collectionneur d’art (contemporain et africain). J’ai écrit sur le droit ainsi qu’un livre sur l’art contemporain. J’écris actuellement sur des artistes.
Je pense que j’ai toujours écrit (littérature), notamment en voyage. En 2014, un roman que j’ai laissé dans mes tiroirs.
Pour la poésie c’est plus récent. J’en écris constamment. Par exemple le défi d’un poème par jour. Au bout de 80 j’ai arrêté et ai repris un rythme sans recherche de « performance ».
Pourquoi j’écris de la poésie ? Ce sont des images qui viennent, des mots et des phrases et puis l’envie de poursuivre le cheminement. C’est aujourd’hui ma façon de vivre avec l’art, dans l’art. Comme l’écrit Rilke, il se fait alors qu’« être ici est une splendeur ».
Actuellement je vis en Bourgogne où nous avons constitué une compagnie de poètes, « Accords écrits ».
J’ai dû écrire environ 200 poèmes.
FEPEMOS va publier en décembre « Se toucher » dans sa version papier. La revue « Le capital des mots » vient par ailleurs de commencer à mettre quelques-uns de mes poèmes en ligne.
gleizalj@gmail.com