Parfois j’ai le courage de te laisser surprendre
L’aile de celle qui veille sous l’ombre de mon cœur
Les paysages prennent alors une couleur étrange
Où l’éphémère mène au clair de la pensée
Peuplées sont les garrigues d’insectes invisibles
Les sangliers se cachent loin dans la nuit du soleil
Les routes sont des laisses délaissées
Bordées de pierres et d’assonances
Sur le grenu friable du calcaire des lueurs bleues
Tremblent selon l’heure du ciel et la pente du terrain.
JEAN-PIERRE BARS
Il se présente :
Je suis né en 1958, à l’est de Paris dans une campagne de la Brie. L’école ne fut pas ma tasse de thé. Finalement après avoir cherché et pas vraiment trouvé, je suis devenu prof de collège en Suisse.
La poésie est une amie, une confidente, un horizon, un étrange et proche pays. Je publie en ligne et un peu sur papier depuis quelques années.
Blog : scivere.wordpress.com