« …en celui qui s’est arraché de tout et qui s’est fait une île de soi-même… »
NOVALIS
Fallait-il un cuir tanné
pour endurer l’eau quotidienne
du ciel la buée des lacs tout autour
le ressac que roulent les montagnes
essuyer les mille intempéries
de la langue avec les rigueurs de l’accent
boire sec par temps de détresse ou
de fête garder le cap sous l’adversité des vents
jusqu’au retour chez soi sans chavirer tourner
en rond
pour vivre sur une île il faut le pied marin
(Les embruns)
Extrait de "La ballade de Ridgeway Street ". Polder 186.
SAMUEL MARTIN-BOCHE
Il se présente :

