quelques brindilles de nuit
-rester dans cette orée-
mais je te sais pénombre
après la cendre
blessée par les brumes
il t'a fallu laver les mots
avant tout pas
leur dédier nouvel horizon
se lever n'est pas simple
et qu'importe nos épaules
si le jour est trop lourd
nous mitraillait sa lumière
à travers les peupliers
croisés trop vite
arbres
juste un peu décoiffés
par ce train
à peine excusé
trop pressé
de rejoindre la ville
illustre les nuages
s'étirant
pour ne pas partir
la fugue du crépuscule
griffe mes chagrins
de l'empreinte des jours
en épuisant mon chemin
pourquoi le vent
n'aiguise t-il
que des rimes glaciales
pour tromper ma solitude
ma vie s'ébrèche
derrière le silence
habillée de l'eau
des sources de bronze
brillantes de tous nos voeux
torrents amarrés ici
comme un appel à partance
vers des rêves de large et d'embruns
de douches tropicales
nus sous la pluie
pouls de la ville
l'eau circule
à l'ombre des rendez-vous
éclaboussés
et des vols de pigeons
La plupart de mes poèmes sont diffusés sur internet dans son blog à l'adresse http://dheudre.over-blog.com.
J'ai publié également mes poèmes dans de nombreuses revues telles "La Page Blanche", "Mots à maux", "Nouveaux délits", "Microbe", "Le Moulin de Poésie", "Soleils et Cendre", "Point Barre", etc.
Je veux une poésie courte, directe en prise directe avec l'en-soi mais avec une langue belle et touchante. Je recherche la poésie dans les petits riens de la vie. Ici point de titre ni de majuscule, laissant au lecteur le soin de créer sa propre hiérarchie dans les instants croisés. »