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Il est des regards que nul destin n'atteste
Nous étions belles de plus loin que
De nous-mêmes libres
Penchées sur l'Instant
Au versoir de la nuit métallique
Deux passerelles entrelacées
Ondulaient légères avec la Seine
Dans nos yeux d'arondes
Bordures de ciel à découper
Selon les pointillés...aux heures
Béantes du soir nous dansions
Un pêcheur d'étoiles à nos pieds
LAURENCE BOUVET
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