Garage de pécheur
Cages empilées sur le mur du fond
Cagettes sous ses bottes noires
Salopettes bleu sur son poil gris
Paré à la pêche au couteau
Garé le train
( enpleinevoienepasouvrirlesportesdésolépourlagêneocassionée )
Il déraille pour apercevoir
Du corail à Fontenay-sous-Bois.
***
Anacarina,
Un pull overdose d’alcool, à bloc note, ainsi que l’art gens de ma poche dans l’évape
des pores
¡Évaporé !
Mais à la volée, une bouche dévoilée, des volés deux fois, des fois par foi une nuit
Saoul sans sous sourcillant de supplice demi-soupir assouvi, souriant, souplesse inassouvie
souveraine sans pardessus, dessus, essoufflée soubrette sous-main sous-bois soubresaut soutien-
gorge desserré par-dessus suce…
En tous sens sans dessus sous ses dessous, dessus ses seins sans dessous, soupape souhait
Soudain Soupir
Soupir
…
Pendant dans le vide, son pendentif, sous le soleil couchant du dimanche.
***
A Mamie Le Lohé
Expression de femme :
L'espace d'un instant lumineux et calme
très calme
Des piaillements d'oiseaux des papillons
de papiers
voltigent de vie dans son esprit écarquillé
Joie fournit par ma seule présence
"Je suis tout en haut
S'il avait été là pour l'enlever le lover
une dernière voile
S'il vous plait je veux
m'envoler"
L'instant espace le temps
L'énergie gaspillée pour mon paradis perdu
Tant d'énergie dans des fondations instables
Ses doigts dans ma paume
douceur de sa peau
Ses pupilles transpirent un sourire fatigué
Traits fatigués
OLIVIER LE LOHÉ
Olivier Le Lohé, jeune écrivain, Ludique, il versifie son quotidien. Irrigué par la contrainte, Valsé par les émotions, Il charcute le blanc, Eparpille le noir. Raccorde la poésie.
Né en 1987 à Trappes, Il vit actuellement dans le quartier de La Chapelle à Paris. Publié dans des revues telles que (Xérographe, Libelle, Népenthès, Les tas de mot, Neiges…), thermicien de profession, il pratique sa passion, qui est la poésie, dès que le temps le permet.