La chevelure
S’étale sous le peigne
En de fins sillons
Découvrant
La chair
Baignée
Par l’émail
Du temps
Passé
A labourer
Son champ
Avec la pointe émoussée
Des tâches du quotidien
Qui laisse
La brume
Soigner
Ses gerçures
A la lisière
Du matin
Humecter
Ses lèvres
De rosée
Absorber
La sève
Des pins
Et
Se perdre
Quand point le jour
En chemin.
3 janvier 2015
LAURE WEIL
Laure Weil se présente :
Professeur agrégée d'arts plastiques, je suis aussi curieuse de littérature, de cinéma et d'architecture. J'ai fabriqué quelques livres d'artistes, dont le lien entre eux semble être l'effacement. Livres restés confidentiels. J'écris généralement pour restituer une rencontre avec une œuvre, qu'elle appartienne au champ des arts plastiques ou au cinéma.
Je cherche à diffuser mes textes parce qu'il est plus facile de se motiver à écrire régulièrement quand on sait que ses textes sont susceptibles d'être publiés.
Mes écrits sont nourris par ma culture des arts plastiques et par ma liberté à jouer avec les mots, comme s'il s'agissait de couleurs pour un peintre.