Dans les trains égarés que ta mémoire oublie
Tu dors prisonnier de tes rêves au seuil
De la tombe d’une belle morte d’orgueil
Qui ne t’attendait pas dans les ans que voici.
Le matin est un soir un soir et la vie passe
A boire dans les bars mes heures et je mens
Las de battre pavé las de vivre hors d’un temps
Glissant entre les doigts fuyant où tout s’efface.
Et j’ai planté ta tombe j’ai creusé ton caveau
Fouillé dans ta vase profané ton tombeau
Mais je ne cherchais rien à peine le Réveil
Me trouvait couvert d’humeurs méphitiques
De cancers technologiques (mort clinique
De ce monde concret qui sombre sans abeilles)
Février 2015
NASHTIR TOGITICHI
Nashtir Togitichi, la cinquantaine, psychologue clinicien,
lit de la poésie depuis toujours, les surréalistes, Michaux,
et d’autres plus anciens. Projet de publication, qui regroupe
ses anciens textes et les plus récents.