FENÊTRE SUR LE VIDE
Cinq saisons dans le vide
Une brise qui s'échappe
Seule la peau l’a ressentie
Cinq saisons d'errance
Dans un océan d'attentisme
Oh le phare et son œil clos
Cinq saisons à la traine
Dans un désert inconnu
Et les pas déclarés vestiges
Lobotomie de parcours
La brise fait frémir le rideau
Un va-et-vient des yeux
LA VILLE (NUIT À SARA)
La ville en soin palliatif
Écoute
Le concert des grenouilles !
Nos demeures recouvertes
De noir ;
A l’unisson, se recueillent.
Dans un profond silence,
Angoisse
Et peur veilleront ensemble !
***
HÉRÉTIQUE
Le répit est dans nos rêves.
La vie un cauchemar...
Puis vint le jour.
Le muezzin hurle d'au loin.
-Je prierai plus tard !
Mais c'est demain qu'il priera.
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