IMPASSE DE NON-SENS, QUELLE GALERE !
Ah ! que j’aime ces phrases mystérieuses
Pleines de sous-entendus imparfaits
Me laissant toujours dubitative et soucieuse
Quant à leur interprétation et leur effet.
Voilà qu’il m’est demandé de trouver un machin
Petit bout de pas grand-chose voire de rien
Dont je ne perçois du mot le sens
Et encore moins son essence.
L’affaire se complique en ajoutant un bidule
Déposé je ne sais où dans le vestibule
Au milieu d’un truc plein de choses
Qui commencent à rendre mon esprit morose.
Enfin, arrive le coup de grâce
Fatal, direct, laissant des traces
Lorsque j’apprends que le machin chouette
S’est fait la malle au son des trompettes.
Au bord du malaise presqu’inconsciente
La réponse risque d’être cinglante
Car tout bitoniau qu’il soit
Cet objet me cause bien des tracas.
Ce truc, chose, bidule ou machin
Est le roi du je n’en sais rien
Il m’épuise, ne me laisse aucune chance
De combler un temps soit peu mon ignorance.
SVP, appelez les objets par leur nom
Et leurs âmes forcément vous le rendront !
***
DEVISE DE LA REPUBLIQUE
Libres et égaux en droit
Il ne s’agit pas de n’importe quoi
Beau résumé de ce que nous sommes
Et du statut sur cette terre de l’homme
Rien ne doit trahir cette affirmation
Tant nous devons y consacrer notre attention
En veillant à son respect total.
Egaux devant toutes les tables de lois
Grand ou petits, pas de différences, quoi qu’il en soit
Accorder les mêmes chances de réussite
Libérer tous les savoirs pour qu’ils nous profitent
Il ne faut jamais baisser les bras
Tels des prisonniers de la vie, comme des forçats
Exister pour ne jamais devenir banals.
Frères, ensemble malgré nos différences
Riant et communiquant dans l’insouciance
Avec ce je ne sais quoi d’authenticité
Très convoitée et si peu appréciée
Evidemment rien n’est acquis au départ
Rien ne peut garantir que l’on s’égare
Nul n’est à l’abri de s’échouer
Il ne peut y avoir d’union sans fumée
Toujours ils nous faudra remettre l’ouvrage
En évitant avant tout de tomber dans un mirage.
MARIE-FRANCE OCHSENBEIN
Elle se présente :
Marie-France OCHSENBEIN née en 1971 en Seine-et-Marne.
Attirée par la poésie et son univers dès le plus jeune âge, j’ai commencé mes premiers essais d’écriture à l’âge de 15 ans J’aime proposer au lecteur un arrêt sur image de quelques minutes dans une vie mouvementée sur des impressions, expressions, sentiments, curiosités tant sur l’homme, notre société en langage simple pour tenter de révéler émotions, rire, rêve ou interrogation. Mon amour des mots me pousse sans cesse vers de nouvelles explorations et expériences rendant chacun de mes textes particulier.
1er prix de la Colombe Poétique et Artisanale « Paix et Solidarité » en 1998. Membre de l’Etrave et Poètes sans Frontières.
Participation à des revues web : L’Ampoule, F Word, publication libre sur Short Edition et à des revues papier : La Tribune du Jelly Rodger, l’Etrave, Microbe, Chemin faisant,
Sélection de textes dans plusieurs anthologies telles que Poètes sans Frontières, Prix Lucien Laborde 2015 (parue le 10 mars 2016) et anthologie Flammes Vives Tome 2 (parue en mai 2016).
Recueil ENTRE CIEL ET TERRE publié aux Editions Nouvelles Pleiade Paris.
Je suis attachée à une poésie libre de toute contrainte permettant au poète de révéler cette petite voix intérieure qui gronde pour mettre en lumière certains grands sujets humains. J’aime également remettre en avant certaines techniques poétiques un peu oubliées telles que les acrostiches ou les calligrammes (envisage la parution d’un prochain recueil de 40 acrostiches et travaille sur l’élaboration d’un recueil regroupant calligrammes et poèmes typographiques).