Chemin du sommeil
Des étoiles, il reste les fenêtres d’où passent quelques ombres qui gardent leurs bavardages sur leur vaisselle du soir déposée sur la portion de ciel accessible comme tous les astres même ceux que l’on ne voit plus.
De l’espoir il reste le mystère dévoré par les lumières de la ville comme si nous pouvions offrir au ciel mieux que tous les éclats qu’il détient, pire que la solitude qu’on s’inflige.
Des rêves, il ne reste que le sommeil.
***
Lâcher -prise
En ayant dévoilé son effort derrière la fenêtre,
Après que le vent ait tiré la corde des nuages,
S’écoulent les rides sur la transparence
Comme autant de virgules passées et à venir
Sur la journée qui s’écoule et s’étale en vernis
Pour or d’aimer qu’en silence
On répète comme les gifles des volets.
Le piège qu’est l’oubli des couleurs
Est en lâcher-prise de la brise.
BORIS SENTENAC
Plus d'infos : https://borissentenac.wordpress.com/
https://borissentenac.wordpress.com/a-propos/
https://www.youtube.com/channel/UCHuVshkjadsP2N_cWCXi20g