Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
------------------ Et à la ligne . Le temps d'une virgule J'ai appris à t'aimer Sur des points de suspense J'ai appris à t'attendre L'espace d'un espace Je t'ai répondu oui Sur des fautes d'orthographe J'ai fixé un désir J'ai sauté quelques lignes, ai...
L’arbre arbre arbre mon ami écorce soie torche feuillue vibrante de sons tu m’as appris le temps l’espace la longue patience qui s’étire du coeur de la terre jusqu’à la griffure du ciel arbre de lune arbre de brume je me saoule de vent et t’écoute encore...
Ce numéro témoigne de la richesse de la poésie contemporaine francophone et du postulat à l’origine de la création de la revue « Le Capital des Mots » qui est l’exigence. D’Alain Suied à Colette Nys-Mazure ou Michel Cosem, de Jean-Claude Caillette à Jean...
Editorial d’Eric Dubois. Textes de Patrick Joquel, Gilles Bizien. Guy Créquie, Dominique Gaubert. Dana Shishmanian, Colette Nys-Mazure. Alain Boyer. Philippe Cadiot, Michel Cosem. Eric Dubois. Jean-Pierre Nedelec. Alain Suied. Jean-Paul Giraux. Michel...
Cinqueterre, un territoire signé des hommes. (extraits) * C omme on voudrait connaître assez d’italien pour marcher les Cinqueterre sous les accents toniques de cette langue Imposibile Etranger de passage on va carnet en main langue à l’affût * O n arpente...
------------------ J'ai eu un rêve Poème en hommage à ce combattant inlassable pour les droits civiques que fut le pasteur Martin LUTHER -KING. Poème, dédié aujourd'hui à celles et ceux qui luttent de par le monde pour des cause légitimes. Perte de repères...
------------------ Samedi 11 décembre 11 est le chiffre de l’incomplétude à jamais fertile du manque parfait (c’est pourtant le nombre des apôtres moins un plus un qui fait dix la déficience c’est ça heureux les pauvres d’esprit car on leur en donnera...
Embrasures Epuré de l’émoi de sa vue, embrasé, rouge tison, émoulu d’aiguisoirs, empierré de couches de caillasses. Emoussé à en défaillir au monde, émondé de ses branches, élagué de ses feuilles, empesé de raideurs, embourbé d’ensablements, éjecté, épuisé...
------------------ Paris Scènes Il y a cette écharpe sur la banquette d'un taxi, ou ce gant d'agneau glacé déposé sur l'accoudoir d'un fauteuil d'orchestre, je suis ces tout-petit riens. Ces bouts de soi qu'on abandonne de-ci de-là. Je suis cette fracture...
------------------ LA NUIT La nuit s'entend des quais de l'oubli Ah! toutes ces rumeurs qui mordent dans le cœur des pauvres Et ces lits où des amours se lèchent et sèment des printemps et des étés La nuit a pris le large de l'impossible ce que les souvenirs...