LE CAPITAL DES MOTS n°7- Mai 2008- Paul Badin -
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aspects riants II
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quelque chose enfoui, fondateur, nécessite sa mise à jour avec une patience d'archéologue, ne le sera jamais tout à fait dans la
plénitude d’un présent… trop tard ils ne sont plus
dédicace
mon père, ta farouche pudeur, ta maigreur entêtée, ton incorrigible honnêteté, la meute de tes émotions toujours muselée, toujours sur le
point de lâcher ses brides
le certificat d’études à douze ans, la charrette des quatre saisons, ton dos arc-bouté dans les rues pentues, les petits métiers,
l’exode
ton pacifisme crispe l'ordre nazi : se faire porter malade trois ans durant, médecin militaire éberlué, risquer ta vie pour
échapper à l'enrôlement, au travail obligatoire et parce que tu m'attendais à naître
tu nous l'as jamais raconté complètement, seulement par bribes : avant le premier mot, tes yeux boulaient de larmes,; c'est
même ainsi qu'on savait que tu allais parler
adolescent, je ne comprenais guère que mon père n'ait pas résisté, fait la guerre, j'avais honte devant les deuils des autres,
aucun acte de courage à raconter aux copains ; c’était ainsi
pour le reste, accablé d’un travail méticuleux contre un maigre salaire, sans protection, accroupi dans les relents de peinture
automobile (tu toussais beaucoup) et les courants d'air (tu te relevais raide, une lente grimace au travers du visage) pas trente-cinq heures mais neuf heures, six jours par semaine, dans
l'atelier, au rez-de-chaussée ; le travail t'aura usé de douze à soixante-quatre ans sans qu'on l'ait vraiment su : on te voyait tard le soir, rarement avant dîner, un peu plus le
dimanche
tu voulus être instituteur, je le fus, je grandis en ton désir tu
tu m'appris le vin qu'on goûte sous le clin d’œil du vigneron, met en bouteilles au printemps - cérémonial pour proches choisis -
, laisse patiemment vieillir dans la cave jusqu'aux belles retrouvailles
plus tard, mon oreille se délectera pareillement aux diverses interprétations d'une même pièce de musique : on goûte comme on est
mélomane, à l'école des sens, en claire intelligence avec eux
mais tu ne fréquentais pas l’ivresse ni les autres démissions
de toi qui mourus mince et sévère, comme tu avais toujours vécu, j'ai hérité ma part d'intransigeance
incorruptible : j'aime penser à toi à travers ce mot
maman, joyeuse petite pelote ronde, ton entrain entre les marmites et les invités toujours choyés, les chansons partagées
jamais une minute à perdre de la machine à coudre aux maisons des autres pour que chaque repas soit un répit, une revanche sur la
vie
pourtant, avant la guerre et les grossesses, tu fus cette jeune vendeuse remarquée de célèbres Galeries mais le passé a fui,
seules quelques photos témoignent dans la boite en fer des galettes bretonnes
heures du jour : nous aidions, heures de nuit : nous entendions, heures du lever : nous devinions
je me souviens que les rares lettres à la famille restaient une bonne semaine sur le poste de TSF avant qu'on achète le timbre :
c'est toi qui t'en chargeais, le moment venu
pour le reste, la tenue de la maison était ta prouesse et nos accoutrements restaient irréprochables
tu nous réservais ton écoute au retour d'école et ce royal quatre heures, les tartines de pain copieusement enduites de crème de
lait de ferme - enfin tant qu'on a pu trouver du lait de ferme -
on les honorait toujours, y compris les jours de frustration ou de révolte puis il fallait apprendre et réciter les leçons, faire
les devoirs : même dépassée tu restais vigilante
quelques rares fois, tu avais les yeux rougis, ton mal de tête t’avait repris et ne te quittait pas facilement malgré les
cachets, on faisait un peu mieux silence
tu m'appris le vent, celui de l'océan, des landes et des arbres, ses danses, ses musiques, ses tempêtes : vivre dans l'air continuel,
loin des confinements, oxygéner sa faculté d'être
touché par la grâce et la puissance d'Eole je croiserai plus tard ce grand fervent du vent, Friedrich Nietzsche, les paroles de
surhomme de son Zarathoustra, un temps, m'auront porté
mais tu avais peur de l'orage, je crains toujours sa foudre
ta phrase : si tu n'aimes pas, goûte au moins, ne dis pas que ce n'est pas
bon, je ne l'ai pas oubliée
ton entrain : mon mot pour mieux te recevoir
je continue d'aller de toi à toi sans avoir pu vous rassembler pleinement en moi, vous qui fûtes amants mais que je ne connus que
dans la parentèle et son humble courage quotidien
et que je perdis : une intolérable alzheimer détruisit maman des années durant, ce fut un long martyre pour elle et son compagnon
de fidélité,; comment aurait-il pu continuer à vivre après ça ?
je continue de veiller mes graines d’enfance, de remonter votre source ; ainsi l'on sème, en terre préparée
pulsion bleue
pour Gérard Houver
pénombre et lente émergence
air pesant sous nuages plombés (menace d’orage
selon Météo France et couleur de vigilance : ces drapeaux submergés des plages de l’été)
intérieur à volets bleu marine entr’ouverts, toutes fenêtres offertes aux rares sursauts de l’air ; précieux
degrés en rémission
assez loin la rue : rareté estompée des moteurs à l’heure facile de la sieste
France-Musique, vigile discrète : Wolfang Amadeus Mozart et ses rapports (difficiles) avec le prince archevêque
Coloredo de Salzburg ; l’adagio du concerto pour piano Koechel 271 dédié à la jeune piano-fortiste française nouvellement arrivée, mademoiselle Jeune Homme, si étrangement nommée et non
moins adulée, instille lentement les chairs mûres, lait de grâce génialement pure
là-bas, l’océan, option basse, assoupi pour l’heure ; qu’il regimbe à marée haute et l’on perçoit bien, ici, sa
respiration de vent d’ouest
les personnages sont la trame de l’histoire
G. le peintre : à travers son art eut lieu la première rencontre, seize ans déjà
l’entente fut telle : immédiate
versez une goutte de sang dans votre ruisseau familier : c’est tout le fil du courant qui se
colore
il est venu avec M. et trois petites filles avides de vie - déjà marquées par elle, aussi - pour une rencontre avec
l’océan infini, ses jeux estivaux, ses hôtes aussi
il a offert ce tableau, bleu sur fond bleu, choisi pour
ici
le temps de l’accrochage et le voici intégré à la pâte des heures d’échange et de partage comme s’il vivait parmi
nous depuis toujours
eux repartis, le vide s’emplit, tyrannie de l’absence cuisante au creux de la présence encore trop
vive
comme pour mieux recadrer l’essentiel, la pénombre et l’ouate caniculaire y incitant d’autant
on vient justement d’encadrer le tableau, de recalculer minutieusement le mur pour lui
cadre de bois strié dans sa longueur et lasuré de blanc sur murs blancs, fenêtres et volets bleu
marine
faible échange de valeurs avec le mur, encore que : rotation des lumières de jour et spots de nuit le bordent
d’une ombre tournante, irradient les épaisseurs ou les soulignent d’un filet sombre
plus neutre, ce cadre manifeste mieux la présence de la lumière à laquelle le tableau est dédié
l’assez large bordure ouvre le souffle bleu sur l’espace blanc du mur, la plage vierge des jours à
naître
la lumière dont il s’agit ?
de la Grèce d’été où nous retrempions nos âmes, je demandais un jour à G. quel peintre saura jamais rendre les infinies nuances azur et bleu que l’Adriatique – ciel et mer mêlés – sans cesse prodigue
point de réponse écrite alors mais cette réponse pour de vrai : bleus parcourus de verts, de mauves, d’ombres,
d’éclats de lumière…
une vibration continue traverse le tableau, le déborde, des frissons acérés au frémissement épanoui
l’océan bat dans ce tableau, pas le miroir, surface aveugle mais le chatoiement des profondeurs, le questionnement
jailli du cœur
ces bleus existent parce que nous les pénétrons ; pour peu qu’on veuille bien se laisser traverser par eux, ils
nous content nos parts d’ombre et de lumière, la quête de beauté, le désir brûlant - progressivement apaisé dans la fraîcheur qui s’écoule de la toile - d’atteindre l’harmonie, la
sérénité
quoi, mieux que des visages, peut émerger de la profusion de leur matrice ?
tension des traits, regards lancés, belle assise des présences, ferme ancrage des attentes et des doutes et cette
unique main, commune à tous, déliée, attentive…
sept visages, quatre en ligne de surplomb, trois dans le jaillissement rythmique ascendant, une quête pour chacun,
même dynamique pour tous : l’élan à vivre
il n’est pas indifférent – prémonition, hasard, nécessité … - qu’aussi nous étions sept (adultes quatre,
enfants trois) en cette liesse atlantique
jaillie du mur, la toile y replonge : incessant flux / reflux de présence-rémanence qu’elle instille et
ordonne
point focal de la petite maison bleue, son aptitude à cueillir et relancer la vie aux franges d’océan
cette pénombre à moiteur d’été, iode juvénile et abandon léger, lui va si bien, dévoile mieux ses nuances qu’une
flaque éblouie
en cette pulsion bleue, se révèlent mieux la complexité des gris d’océan, les nuances multiples de
l’âme
il ne s’agit pas tant d’apprendre à vivre avec elle que de la rejoindre, horizon de ferveurs et de soifs
profondes,
synthèse de gestes de couleurs, elle interpelle notre finitude, la repousse un peu
borne nécessaire, en soi, de chemins inachevés
cantilène pour un pays de déluge
à Nicole Lombard
je reviens imprégné d'un pays de déluge
où les balles de coton de pluie s'effilochent et se renflouent à l'assaut des versants
où la texture des nuages enveloppe toutes choses pour mieux dévoiler les secrets de fabrication de ses ouates
humides à large spectre lumineux
où coulures et marbrures, duvets et suspensions grises ne pleurent pas qu'ils transmuent déjà, bâtissent la
cathédrale de verts, intenses ou tamisés, directement coulée des vitraux de ciel terne
la terre lourde sous les pas suce la présence tandis que de fragiles équilibres ruissellent, creusent leur part
d'éternelle vallée
ce qui s'approfondit pénètre
des terroirs anciens demeurent sous l'intense irrigation des rigoles du temps
de vastes arborescences enveloppent les frayeurs, décuplent les sens érectiles, exhalent les bouquets longtemps
tenus de la terre trempée
de languides fantasmagories - laines de lumière, haillons légers - lèchent les pentes, leurs sous-bois crépuscule et
feuilles macérées
rares étoilées de soleil et toujours l'incessant roulis du grand charroi
des chevauchées de fumées d'eau, de vapeurs spongieuses caracolent sur les croupes imbibées convoquées pour de
géantes lessives
des pâturages en sursis parfumés de framboises sauvages - les vaches y sonnent la paix pour nous - sont bientôt
couchés sur d'inestimables testaments
l'air désarticulé n'est plus que pointillisme d'eau
chaque goutte en miroir, désaccordant nos habitudes, crée sous la loupe de fantasques légendes
le cliquetis est continu, non moins inventif, de la pluie sur le toit, piano et forte d'une bacchanale de
gouttes
incessant, le grésillement d'huile vigilante, la nuit surtout quand le mystère s'empare du moindre bruit, l'amplifie
à griser les ravines
de partout surgissent les veines gonflées de la terre gorgée
langues de cristal sur roches savonnées ou filets de boue sur chemins défaits, c'est selon
cascades à tulle généreux, transparent sur les formes idéalement polies des roches patientes
sévères noces que l'ardent corps à corps sans mémoire n'épuise pas derrière l'épais rideau des buées
des flancs de lait vert, moussu étoffent les rocs rigides, garnissent d'arides courages, nourrissent des
fiertés bien celées, seules capables de résister à la calamité des précipitations, à l'horizontal enlisement
l'invincible érosion suscite a contrario des volontés de basalte
deux forces tiraillent ce pays de déluge quand leur couple lui confère sa fertile énergie
désastre pour têtes trop urbaines mais les souplesses de la pluie étonnent les arrière-pays
tout flue, tout délire et jamais ne s'enfuit le rêve amphibie
de l’eau jadis naquit la vie
vercors et âme
rafales d'insectes dévalent par lits torrides, glissent sur pierres de lisse insoumission, avisent sans
dévier
appréhension, ivresse de grimpe, sang picoté de transes noires, accès vermeils
l'aile blanche de l'à-pic imperturbable surplombe sans savoir l'alpage, les ébats
montagne d'orages, cendres lunaires, contreforts de peurs, de faims dévoreuses
rocailles arides et ravines à muscles de torrent
goulets de la mort pour les courageux, ces gorges extrêmes et chaos
mais les prairies cousues de langues de génépi, lisières pour forêts royales
les fûts augustes en forêt de Lente, les ombres vénérables et ce désormais raisonné, frugal appétit des
forestiers
le sacrifice des Résistants teinte encore le crépuscule en sous-bois quand la pierre sèche, esseulée du village
martyr ne sait plus où porter ses longues ombres
contre la mémoire érosive les sentiers de calcaire burinent des litanies de courages fauchés
un matin entre brumes et monts - leurs rires, déchirures élégantes - ce fut l'envol entre cols et forêts vers les
altitudes à falaises blanches
Vassieux, Luire, les grottes, héroïsme et douleur, votre martyre survit en silence imparfait
Résistants et pionniers de Préhistoire partagèrent mêmes lits,
mêmes frayeurs, mêmes courages, mêmes carnages
face aux outils de feu, âges recueillons-nous !
apparaît le bout d'un monde, non, un autre monde, l'Oural souriant de la Font d'Urle : de steppes en falaises
et pépinières de sommets lointains, énergie plus vaste que ce que manipule l'irraisonnée main des hommes…
précipices de géants : les pas vacillent
des assemblées de bovins paissent sans inquiétude
caracolent des chevaux sombres sur le plasma de l'horizon où posent d'autres
et le zénith de s’ouvrir à l’envergure
plongée de forteresse vers ces vallées à douves, vallées à deuils, fondrières d’hommes résistant mal aux
marteaux-pilons du barbare, ses mâchoires ivres d’ogre
imaginez alors une combe parfaite, lisse et vaste coque de noix éblouie, sortie d'un trait du grand charroi des
érosions, de l'adret des murailles, des vides, des précipices plein texte, des goulets et boyaux percés, de la roche altière, hautes parois à tuer - calcaire aliéné - tant de tumultueux
ouvriers
le fond de la combe, formidable organe de vertige végétal et notre désir d’entrer en mystère, d'accomplir sur la
route duveteuse et tranchée, au comble de l'impasse enfin, le petit monastère byzantin inconnu des guides, drageon d'Athos et son inespéré livre des fresques
lente immersion à redonner souffle
la remontée au plateau par d'autres gorges entre démence et diable
vertigineuse allure derrière le camion fou : tunnels, goulets, lacets à sens unique, largement voie ouverte
dans ce vent de bolide
le piège : l’essoufflement des mots
alors le fruit s'ouvrit
crépuscule à point, voilure rose sur sa majesté des roches, couronnement d'une montagne élue par l'astre
la dictée de sa loi
déjà le sommeil sombre des forêts coulait nos chairs vers les profondes délices
nos sens ambre et miel glissaient aux puits de silence
les avant postes d'étoiles affûtées pointaient à veille
(Extraits de Aspects riants, inédit)
PAUL BADIN
Paul Badin : bio-bibliographie
Ouvrages publiés chez l'auteur :
-Repères, 1979, encres et fusains de François Le Ru, 90 p, 5 € (épuisé)
-Dans la poussée du lierre, 1980, 60 p, 3 € (épuisé)
-Le chant de la poulie, 1983, 44 p, 3€
-Les tables du soleil, 1983, rééd. 86, 30 p, 3€ (consacré à la Grèce)
-Le secret de l'étoile, 1986, 130 p, 7,50 €
-Isotopie-oratorio, 1986, 30 p, 4 €
-Fluences, 1987, 32 p, 3 €
-Bribes de mai, sueurs d'été, 1987, 48 p, 5 €
-Arauco ou l'énigme de l'œuvre, 1987, avec François Bon, consacré à la lutherie, 24 p, 4 €
(épuisé)
-Le 31 octobre, 1987, 80 p, 5 €
-Fragments des Busclats, 1988, consacré à René Char, 76 p, 5 € (épuisé)
-Terre, 1988, 44 p, 4 €
-Café grec, 1988, consacré à la Grèce, 64 p, 5 €
-Passante inépuisable, 1989, 88 p, 7 €
-Seuils de silence, 1989, 36 p, 3 €
-Permanence du fleuve, 1990, 2° édition 1992, consacré à la Loire,4 photographies de Jean-Luc Courtois, 52
p, 10 €
-Pariade, 1991, 80 p, 7 €
-Lit majeur, 1992, anthologie de poèmes d'amour, 90 p, 8 € (épuisé)
Ouvrages publiés chez les éditeurs :
-Les plis du temps, Ed. Caractères, 1995, 164 p, 12 €
-Clair de Chine, Ed. Soc et Foc, 1996, traduction, calligraphie, peinture : Yan Wenli et Cheng Jing Ping,
112 p, 15 € (épuisé)
-Krama, Ed. Pays d'herbes, 1996, consacré au Cambodge, 1 bois gravé couleurs : Liselotte Voellmy, 40
p, 9 €
-Pureaux, Ed. Cahiers bleus / Librairie bleue, 1998, 92 p, 12 €
-Ricercar, Ed. L'Amourier, 2000, 1°de couverture : Daniel Biga, 132 p, 19 €
-La Loire en barque ce matin, Ed. José Saudubois, 2002, 10 photographies noir et blanc : José
Saudubois, 32 p, 14,50 €
-Loire, Ed.
Tarabuste, 2005, peinture de couverture : Martin Miguel, 92 p, 12 €
-Rives Sud, Ed. Le chat qui tousse, 2006, gravure noir et blanc : Gérard Houver, 28 p, 5
€
-Chantier mobile/Bewegliche Baustelle, Verlag Im Wald/Editions en forêt, 2006, gravures n. et b. : G.
Houver, 72 p, 10 €
-Jardin secret, L’Aile Editions, 2007, 30 gravures couleurs et noir et blanc : Gérard Houver, 80 p,
25 €
l’auteur est traduit en allemand et en chinois
Publications en revues : Arpa, Basilic (l’Amourier), Bulletin du Cabal (Le Bon Albert), Cahiers de Poésie-Rencontres, Capital (Le) des mots*, Carnet des Lierles, Contre-allées,
Décharge, Envol, Francopolis*, Littérales, Noniouze, N4728, Planète (La) des signes*, Printemps de Durcet (Cotcodi), Rimbaud Revue, Saisons (les) du poème, Saltimbanques, Toile (La) de l’un*,
Traces, Traction-Brabant, Trémalo, Triages (Tarabuste), Verso. (* revues en ligne)
Expositions, livres d’art :
-Heures et couleurs
de Loire, 2000, 12 séries de 6 photos couleurs 20 x 30 cm, photos et texte (Loire, Tarabuste) P.B.
-Onze d'été, 2001,
exposition-livre d'artiste : 18 gravures de Gérard Houver 20 x 30 cm, texte P.B.(Iles d’été in Rives Sud)
-Loire, 2002, livre unique d'artiste, 11 séries de 3 peintures de Martin Miguel, texte P.B.
(Tarabuste)
-Battements, 2004, 20 gravures de Gérard Houver, 10 x 15 cm, texte P.B., inédit.
-Geste blanche, 2006, livre unique d’artiste, sauniers d’Olonne, 21 aquarelles de G. Houver, 35 x 50cm,
texte P.B. inédit
-Jardin secret, 2007, 30 gravures couleurs de Gérard Houver, 35 x 50cm, texte P.B. (Aile
Editions)
-Pins dévers, 2007, 52 gravures couleurs de Gérard Houver, 35 x 50 cm, texte P.B.
inédit.
L'auteur :
Né en 1943 en Anjou où il réside. Ex-professeur de lettres, ex-coordonnateur lecture-écriture
à la Mission d’Action Culturelle du Rectorat de Nantes (formations et montages de projets pour enseignants et bibliothécaires, lectures, rencontres, ateliers d’écriture…), ex-président et
fondateur du Chant des mots (saison poétique et littéraire d'Angers), actuellement directeur de publication de sa revue de poésie semestrielle, N4728.
1970, découverte - capitale - de la poésie de René CHAR. Premiers poèmes et rencontres aux Busclats (L'Isle
sur la Sorgue) jusqu'en 1988…
6 quai du Port-Boulet, 49080 Bouchemaine
02 41 77 13 03 paul.badin@wanadoo.fr
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