LE CAPITAL DES MOTS - ALAIN HOAREAU
Il faut connaitre le jeu des ombres
L'autre
derrière l'oubli ou l'apparence
A cela
nait le rythme des mots
A cela
vibre la corde au silence rejoint
L'ombre.
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Les mains ne retiennent ni le sable ni le vent
Mais les mains se souviennent les mains inventent
Les mains tremblent et se tendent
Les mains craignent le feu mais le feu attire les
mains
Oh! Cathédrale mains de Rodin
Je les sais chaudes et puissantes
Mains salutaires
Et puis les mains que l'on serre
Et qu'on oublie qu'on embrasse et qui s'oublient
Les mains qui demain porteront la moisson
Les mains arrachées des douleurs sans nom
Et puis il y a ces mains étonnées de douceur
Pour lesquelles sonnera l'heure
Lorsque la nuit inspire l'abandon au vertige.
ALAIN HOAREAU
Il se présente :
J'ai 51 ans, musicien, professeur de guitare au conservatoire
des Landes. Ecrire est une autre nature, j'écris pour le vent, les yeux et les oreilles qui trainent, et le plus souvent pour ma poubelle.
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