OLIVIER
Où reposer cette vie à perdre haleine
Les jours de pierre enracinés dans l’aube ?
Ici le temps a esquissé l’oubli,
Vaincu l’espace des voûtes qui emplissait les heures
Ici.
J’ai regagné mon âme et habiter mon corps
Entraver l’ouest qui me coulait des veines.
Reliée, je te repose là- - contre cette porte refermée.
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DIFFERE
Arrachement de l’aube
au piétinement des fibres.
Le silence autour…étonnant.
Sous l’ombre écartelée
veines tombées de haut.
Tronc noué- noueux ?
Escarpement d’un jour qui gît
comme tant d’autres
au bord chemineux d’un pas de hasard…
J’ai dans mes pas les élancements de terre
Et dans le sang les échappées de mer
Regard horizontal
lancé dans l’appointement d’un Ouest que je diffère.
Encore.
CORINNE PLUCHART
Née en 1966 sur les rives de la Marne. La poésie est une rencontre ancienne, de celle qui trace un chemin.J'écris depuis toujours et depuis peu sur la toile. D'abord chez Valérie Gonzales "Mots totems" puis sur mon blog "Traversées". Une apparition sur Francopolis et le Capital des Mots.
Je chemine avec la poésie, la vie, les cailloux qu'on trouve sur les chemins et les horizons qui s'ouvrent quand on regarde au loin.