Quelque chose qui est
dans la nuit de l’être
un peu comme un ciel
sur l’arbre de décembre
ou peut-être l’étincelle d’un feu
la prunelle d’un Ange
qu’allumerait sans peine
le clair de notre enfance.
Entoure de ton silence
la petite flamme
qui te maintient
face au désastre
afin que ce dernier
n’atteigne pas
l’essence du matin.
Et les mots
laisse-les prendre
étoile par le froid du jour
afin qu’ils montent rafraîchir
les astres vieillissant
de leur géométrie secrète
et bienfaisante.
Les images
source de lumière intime
ne dorment pas d’un lourd sommeil
elles ont le poids
d’un pollen volubile
saturé d’étranges voix.
JEAN-PIERRE BARS
Il se présente :
Je suis né en 1958, à l’est de Paris dans une campagne de la Brie.L’école ne fut pas ma tasse de thé. Finalement après avoir cherché et pas vraiment trouvé, je suis devenu prof de collège en Suisse.
La poésie est une amie, une confidente, un horizon, un étrange et proche pays.Je publie en ligne et un peu sur papier depuis quelques années.