Partir
À Roger Ayres
Partant où l’absence me regarde
Parmi divers rêves d’eau
Par fragments
Au sein de cette nuit qui correspond à la mort entière
Où je ploie dans mes yeux
Et dans l’anxiété
Tout cela ressemble tellement au soleil
L’unité et l’unité de l’unité
Où ton ombre monte vers un certain été
Je vois le silence aussi
Qu’il est blanc le sel que tu emportes !
Là où routes et toutes petites couleurs
Te conduisent vers l’étoile et la lune polaire
Il ne reste plus d’abandon dorénavant
Il faudra l’hiver nouveau
Le cercle des couronnes
Tout ce qu’intelligible procure l’idée de l’eau-lumière par exemple
Tu pris la nuit
Là où le néant se jette parmi des images fixes de pivoines et d’iris
Pour ne plus jamais dormir
As-tu porté Bételgeuse ?
Tu nous livres ce qui te ressemble
Une rue parfois une ruelle
Et le temps inventé par minuit
Où rien il n’y eut rien.
11 août-15 août 2020
Didier Ayres
DIDIER AYRES