ici
Comme si tu vis à ta place
branchu fourni
cul gras
parterre le vent
au loin un froid d'ailleurs
mais crève
longtemps couché
roulé pansu
sûr des arrières
là-bas sous ta tête
ça trépigne
à mort la douleur s'entend
si là-bas
***
pleut
Et les toits coulent
le fruit passé
les bouillons d'air
le tissu crasseux étendu
recouvert
liquides
des marées en blanches
étendues de vagues pluie
sur épaules glacées
du couteau cri vif
sang blanc
glissée l'âme
sourd gris éclaboussé
pisser aux grosses larmes
***
C'est matin
qui traine ma tête
aujourd'hui le livre
est fermé
plus de lumière
plus de rêve
plus du tout
noyés les sangs
le froid s'attarde
les genoux
sont mous
les mains vides
tout glisse dessus
plus de goût
au coeur
plus du tout
comment sentir
comment marcher
jamais sortir
s'enrouler
la ligne s'efface
plus d'idées
l'ombre enlace
la voile s'échoue
plus de place
plus du tout
JACQUES CEAUX
Il se présente : né le 1er Juillet 1962 à Ussel en Corrèze (marié avec
Sandra et j'ai 2 enfants) . Habite Verneuil sur Vienne près de Limoges dans le
Limousin.
Travaille (mais sans passion aucune) comme douanier au bureau des
douanes de Limoges.
J'ai depuis l'enfance, toujours écrit des vers mais arrivé à 50 ans
je me suis promis de m'y consacrer sérieusement et je rêve d'être
publié un jour...