Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
Hanami Au printemps La raison des fleurs Incarne la Merveille des Ailes végétales Instant T, pour notre Ame L’île aux cerisiers Attend son heure Goutte de pluie aux yeux Les sépales préparent leur calice Les pétales patientent *** A force de brasser la...
Mini pousses À Louis Van Delft Croûte craquelée couleur coton, Croyances en jachère Entretenues au goutte-à-goutte, Parterre de fleurs, d’herbes folles, Champs de bataille Avec des corps troués de lumière, Pelletés de ciel retourné Que l’on tasse au-dessus...
Textes de © Nashtir Togitichi - textes de © Nashtir Togitichi.pdf NASHTIR TOGITICHI Nashtir Togitichi La cinquantaine, lit de la poésie et écrit pour lui depuis un certain temps. Vit à Paris. Publications sur le net : http://www.le-capital-des-mots.fr/...
Un rideau qui s’agite, Un autre coucher de soleil, Une horloge qui marche à l’envers Un morceau de pain par terre, Une terre pleine de poussière. Qui attend, Depuis si longtemps. Enfin, la nuit impose son silence, Une silhouette se poste devant la fenêtre...
les étoiles se rencontrent aussi - Texte et photo © Gabriel Meunier - les étoiles se rencontrent aussi- © Gabriel Meunier.pdf GABRIEL MEUNIER Il se présente : Enseignant retraité, photographe auteur aujourd'hui. Illustration d'ouvrages, collection de...
A Éric DUBOIS (après la lecture du Cahier , aux éditions de l’Harmattan ; 2015) Le vent file sa quenouille de sons mats sa matité fige à pierre fendre / la trame du temps Gelée blanche dans la floraison timide de douceurs acides Grésoir impuissant de...
Si tu devais tout abandonner maintenant et partir, est-ce que tu m’emmènerais avec ? Si tu me laissais sans toi, ne résisterai pas à respirer dans cette solitude inscrite par ton absence. Reviendras-tu vers moi, hantise exiguë sans laquelle grelotte ?...
Revenir Le revoilà immédiat Ce rideau de peupliers Rythme des fûts en veilleuse Mélancolie des intervalles Le soleil de cinq heures Nous protège de l’éblouissement D’un présent sans limites De la voie ferrée inutile Nous sommes la parallèle ultime L’arcade...
Rouge comme ton corps de femme et bleu comme les ailes du quetzal qui s’enlacent autour de la terre. Tes paupières retiennent la nuit tombante toute jeune et frêle comme la branche de l’osier. Encore une nuit qui n’ose s’exposer et se prononcer. Plus...
L. C’est notre anxieux babil, Tout deux maugréant la ville, Je parlais de ce bonheur. C’était mon désir puéril, L’exil un peu trop facile D’un de tes baisers de soeur. M’as-tu donc nourri, idylle, La ligne de tes faux cils Close sur mon front rêveur ?...