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Placés à l'isolement, tous connurent la quarantaine et lorsque la plaie de ton cœur sur laquelle je joue doucement se referma ce fut l'éclipse latente de tous les champs et bois vides, la confusion chez certains semblait régner en maître et ce n'est qu'à l'aube que je souriais tant tout était éclipsé par le peu de remords, je murmure encore ce mantra comme si rien n'avait changé parce que l'unique vérité est éternelle, le souffle du renouveau soufflait glacial sur ce monde, ce printemps était celui de la torpeur de l'indicible et pourtant nous n'étions qu'au commencement de cette nouvelle ère qui commence par le pardon pour ce que nous fîmes, nous en souvenons-nous encore ce rêve n'est que transitoire cette longue période sonnera peut-être la fin du règne de l’imbécillité et pourtant nous tous jouons sur les maux et sur l'infime terreur perceptible aux agonies sournoises de certains les je t'aime sont toujours nos souvenirs et la vie reprendra plus belle, éternelle, la vie à jamais....
24 mars 2020
GEORGES THIÉRY
Notice : http://www.le-capital-des-mots.fr/2019/12/le-capital-des-mots-georges-thiery.html
Georges Thiéry. © Latifa Messaoudi - DR
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