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airbag je jubile
sous le joug
du cognac qui claque
ce matin qui rue
en termes vagues
d'âne volant
cérébrolesé
vu que c'est
l'élocution
de l'étant
vu que j'ai
32 bits
en termes vagues
crac crac je jubile
sans alcool
au plus près
vu qu'il y a
l'awele
en termes vagues
je jubile
dans le vide
cool épure
vu que c'est
au plus près
l'autolyse
en termes vagues
je jubile
vu qu'il y a
des fourmis
enfumées
//
au delà des mers tendues de gex
sur un trône payé en 15 fois
une vioque en bas-âme tousse
et ça fuse grave sous ses tifs
et alors ?
et bien cette gale bigle a faim
et cale ses tocs sur le gril
et dans la double-gare où
les trains ne s'arrêtent plus
l'aède est en joie
et maman t'aime
//
hélas, dans le lac, une lyre sous clé,
et vous fanerez,
veau marie marin,
nul doute
et aux heures écorchées,
l'ile aux pins satinés
se muera en souk,
hélas,
passe-moi le gin
(averse cliquetant
sur le capot)
//
Des nuées de quadradénaires à la rétine bornée,
vêtus de lambeaux de poussière asphyxiante,
taraudaient dans le flan inutile,
à la recherche du maxi-graton de Pandore.
Et dans cette feria crépusculaire,
le cierge mantique, placé derrière eux,
projetait sur la voûte étoilée des nœuds et des pals.
MICHEL MEYER
Michel Meyer vit et travaille à Strasbourg où il s'adonne à la poésie, à la photo et au film.
son blog d'expression
http://unjoursurterre.hautetfort.com/
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