Aux lendemains du désir, l’aube confie son royaume
aux abords des frontons
remet son souffle à leurs lèvres amies
La nuit perpétue son renoncement substantiel
Incrédules
nous cherchons son écho dans l’ombre des hautes branches
mais ce ne sont que cimes
penchés sur ton repos
***
ICI
Ici
Lumière rompue
Feux éteints
Toute forme de vie
Recompte sa monnaie
Toute beauté frappée
Non pas de cécité
Mais par la solitude
Ne trouve pas naissance
Ici
Pourtant
Parfois
Le hasard d’un visage
Au hasard d’une main
Recouvre sa grandeur
***
LA METAMORPHOSE
Au lent toucher d’une peau
Rétive offerte
L’inexorable élan d’une main
Craintive avide
Le mirage fait corps
Murs de sable
Sols mouvants
Cendres poussières bois morts
Toute chose assouvit sa soif de durée
RODRIGUE LAVALLÉ
Il se présente :
J’ai 40 ans, conseiller d’insertion professionnelle dans la région lyonnaise. J’écris depuis quelques années sans avoir tenté de publication...