Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
Les refrains, les climats, sur la même nacelle. Sans voir l'évidence ouvrons bien le rideau : ici à la truelle les mots sont dosés, les parenthèses (se referment de guingois le) piétinement, encore, de la pluie bleue, n'est pas clair à la ligne. Sonne...
R E T O U R Et soudain apparaît le ciel gris Paris je t’aime Paris je te haïe Dansent les gouttes d’eau Le soleil trace sa route en sourdine Au-delà des nuages Bleu est le ciel entre les gouttes Paris je t’aime 8/8/2014 - 16h 15 – TGV Méditerranée ***...
Il fut de ces instants une longue éternité… Terribles et silencieux. Nous étions donc là, À souhaiter que le mal, enfin la prenne,… Il l’avait prise, mais l’Amant incertain la tint ainsi Cinq jours et quatre nuits. Elle n’en pouvait plus, de la bouche...
Les mots des évidences. Seulement... A la limite des reflets Grandiront les choses de notre vérité. Cette chanson mutilée à jamais.. Décrit sans merci les mots des évidences. Sur la feuille fraîche des girofles. Seule... La girouette du temps et les mots...
C’est beau dans la tombe, Le calme absolu, le repos, Ailleurs, je l’entends chanter, c’est beau, Un chant doux, envoûtant, Cette voix, durera plus longtemps, C’est blanc, ici, Ce n’est plus noir ou gris, ‘’ Continuez d’attendre ‘’ me dit une voix grave...
Parfois lorsque tu apparais, il y a une fenêtre qui s’ouvre comme l’espace de tes seins. Pêche miraculeuse dans la nasse de tes cheveux, blé endurci du soleil montant au prémices de la lune. Tu vas parmi les chemins d’ocre en te baladant et en ne pensant...
Les bras tendus du vent Ont attrapé tes mains Et puis t'ont emportée Derrière cette courbe D'un ciel désordonné Où l'on devine un lent Balancement des jours Dans les brumes du soir *** Parfois les mots s'éteignent Traces A peine perceptibles Dans les...
Dame Perle Quand Dame Perle se remit à parler, elle s’adressa aux arbres qui murmuraient dans leur feuillage sur son passage, elle discourut sur le bord des lacs et des étangs dont les rives se rapprochèrent pour former deux lèvres qui reprirent en écho...
Sur le balcon Debout sur le balcon, j’observe le va-et-vient. Un cri de femme me parvient du parking. Je baisse les yeux et les vois tous les deux qui se querellent autour de la voiture. Elle hurle en serrant les poings alors qu'il s’éloigne en levant...
La solitude des voix Le soir, après quelques mots crus, l’écriture devient une zone morte, où des mauvaises herbes infestent le papier, entre la taule froissée et les grilles qui encerclent du vide. Le visage passé aux abois, l’humain, écrivain à l’écart...