Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
Fin de cycle Éclaboussures de lumière, rayonnages débordants de victuailles, créatures bras et mains encombrés de sacs…l’année touche à son terme. Dans cette zone de turbulences, il me faut lui trouver un cadeau. Tâche ingrate. Un cadeau, je le sais,...
GERFAUTS Dans les régions étales où la terre ne donne aucun poème les oiseaux de proie lentement en cercle ou espions au-dessus des champs las qu’à perte de vue ont semé galets et quartz leur cri ira bientôt féconder d’autres labours *** VISAGE SANS (2)...
LES DROITS DES HOMMES SUR LA TERRE 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme Quelle est l’identité de ces ennemis du monde Aux regards aveuglés par cette puissante haine Leur dictant ces comportements immondes Qu’ils adoptent sans éprouver...
Redevenir humains au bord du gouffre ? nous y voilà donc, peut-être on l’a bien voulu. Tant d’années que les bipèdes habillés sont considérés comme du bétail des citrons des cobayes des serpillières des trous à déc des bouche-trous idiots veules ignares...
La lave primordiale Préfigurer Larves sans arche Gaz d’échappement Le cycle des larmes * Vert au cube Brêchage La paupière percale présume Echos hobbesiens Affres acculantes * Domino Aube ardente L’inéluctable s’anime à l’origine Libations hypnotiques...
SUFMARENDA https://sufmarenda.tumblr.com KHALID EL MORABETHI https://secicrexe.tumblr.com
Elle avance Elle tire et lance Aux jeux de boules Il faut que ça roule Elle avance, elle avance La vie est belle Loin des clichés En toute liberté Ce rire aux éclats Qui s’appelle Molika Chacune de ses victoires Pour un parfum d’espoir Les petits bonheurs...
Mina Mina si fine si fluide Mine de minette Mina si gracile Se déplace insouciante comme une jeune fille nue dans son appartement Puis bondit sur une table, se fait chasser, vexée prend de la Hauteur, fait du buffet son poste de gué Mina la gourmande...
mélancolie à l’ourlet du sous-bois envahi de ronciers bavards je marche parmi les feuilles insensées et turgides des hostas émeraude et des rhubarbes géantes reliques d’un jardin anglais qui s’appuyait sur les courbes du ruisseau ; l’onde ridule toujours...
Il suffit de presque rien Ces fleurs jaunes De soleil étincelantes Une femme capée D’une tulle noire Fantôme de la nuit Pour que Je ne sais pas Ma vie bascule Emporté par le vent Il a suffi de presque rien Pour que Je vois Des montagnes Demeure des dieux...