Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
La marelle Sur la marelle de bitume où je jouais, étant enfant, mes pas s’ancraient dans le silence des étoiles, dans les cases bleues d’asphalte tracées à la craie d’écolier. Sous le ciel solitaire, en guise de cailloux, je lançais des châtaignes toutes...
à Marine Dezert Accalmie préservée et ô combien suscitée Par cette ange dont je ne saurais que trop louer La Beauté... Marin(e) est son angélisme, D'aubépine est son prisme! Suave est sa voix, D'or subsiste son Aura. C'est ce genre de femmes : Femme,...
Septembre C’est encore l’aube de l’automne. Les feuilles tombent sur le sol, cuivrées, mordues par un soleil d’hiver, d’un liseré d’or gris qui me rappelle la dentelle tissée par grand-mère, le lent cheminement de mes pas sur le sentier boisé, lorsque...
*** JIANI ABERT Il se présente : J’écris principalement en forme poétique. C’est comme ça : à force de rechercher l’authenticité des choses... Proses ou vers libres... J’ai participé aux revues sur papier Lélixire et Poésie Première ; mais également en...
Les femmes verticales l’écriture ô maladie tes yeux trempés je te fais haute comme un rituel aboiements sans chiens aux pluies sous la peau haute comme une géométrie blessée ce qu’il y avait de toi en dehors est-ce qu’une ombre vieillit hors de toi je...
Épuiser les jours d’errance S’y enraciner au trouble du soir Une attention inattendue et bruyante Essouffle tout espoir d’ennui Qui zèbre les rires inassouvis Sous le regard accouplé au geste **** Chant dénué de clarté Bras lancés à la cantonade Sur la...
Oriflammes Comme des feuillets d’almanach, Tes sourires vacillent dans le vent d’automne. Glorieux, le train meuglant Décapite la marguerite. Je ne peux, de mes plaintes, Déposer sur ton autel Les ouragans des grands naufrages. Cette olive diamant Ton...
Le désordre fils de la pauvreté, de l’abandon et de la guerre ? Avant de lire ces lignes Vous êtes peut-être certain, intimement persuadé Que " le désordre " est naturellement l'enfant bâtard (sinon taré !) De la mère « pauvreté » et du père « abandon...
Ga, je regarde profondément en toi. Je le sais. Je le sens. Maintenant. Je me souviens. Il n’y avait pas de porte dans ma chambre. En fait. Je buvais seulement de l’eau. La nuit. Il y avait un numéro de téléphone dans le mur. En fait. J’attendais. Longtemps....
L’EMPOISONNEMENT Malgré ses feuilles vertes charnues une écorce lisse tu finiras par t’apercevoir qu’il se meurt l’orme solitaire au milieu du jardin cette pensée m’attriste devant tant de services rendus en été son ombre arrondissait les propos plus...