Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
Avec Colette DAVILES-ESTINÈS Autour de la publication de Allant vers et autres escales , aux Editions de l’Aigrette, Maison de la poésie de la Drôme. Si selon le bousculant paradoxe de Michèle MANCEAUX « On n’élucide rien par des explications », et si...
Anamia AnathèmeTu saisQu'elle seule règneEn toi. AnalgésieAnesthésieQuand ça saigneParfois. AnarchieEuphorieQu’elle est belleAna... Qu’elle est belle, Ana... AnathèmeMais làMia veilleSur toi. AnamourCe cri...Toute ta vieEst là. AnathèmeMais elle ditQu’elle...
Je vous invite dans le cadre des Lundis Littéraires d'Alice ( Alice Machado) à venir nous voir au Select, Paris le lundi 14 Novembre 2016 de 19h à 21h. "Rencontre avec Eric Dubois, poète et militant de la poésie" Lecture par l'auteur des extraits de ses...
L'écho des lumières tinte dans l'oubli Paris est ville de silence dans la rumeur lourde Ainsi souvenir que j'ai de notre amour *** le matin comme un impossible chant d'outrage aux mots un regard cru sur les choses les limites du chaos le grésillement...
Repas créole Prose endémique à Philippe Turpin Du temps passé dans la cabane à mourir à petits feux et ignorer la végétation assoupie du langage. À refuser toute pensée en dehors de l’épuisement. Toute idée de se mouvoir en milieu étranger et hostile....
Mi antorcha quemada, quemando en la noche, mi tallo de bambu, mi salto de tigre atravesando el infinito tal una llama, mi alta revoloteada en el espacio a las sabanas sin costuras, mi sueno olimpico, mi trebol a los deseos mil veces reinventados, a las...
Cris fantômes/ destin des poètes Qui arrive jusqu’à nous et se termine en cri Qui épuise sa voix et pénètre nos regards Qui vient après une longue éclipse ? Voix unique de conscience et de lucidité Parole âpre et têtue d’éveil Qui clame la fraternité...
Tu marches un pas en avantet deux pas en arrière entre un arpent de terreet un morceau de ciel que tu découpesle matin dans ta tête avec les ciseauxchapardés la nuit au magasin des rêvesqu'enfant tu dessinais sur le tapis du tempsqu'en ce temps-là tu...
Le Conteur Je crois que c'est lui qui m'en avait parlé. Il était le plus âgé d'entre nous. Sa chevelure me rappelait l'hiver. Cela m'avait frappé un blanc si blanc, ici, où tout semblait toujours entre deux mondes, prêt à rompre, s'évanouir. Ce blanc...
Avec ce poème commencé malgré tout J’irai jusqu’au bout de ta fatigue La recueillir dans mes vers J’irai jusqu’au bord de ta maison Où l’air entre partout sans frapper Où le ciel prend le thé dans un dé à coudre Où rien n’est jamais compté Sauf les miracles...