Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
Pierre, la merde vient du ventre . Pierre, la logique vient du ventre . Pierre, les troubles psychotiques viennent du ventre . Pierre, la logique du dibbouk vient du ventre . Pierre, la pluie se trouve dans le ventre . Pierre, les traits verticaux viennent...
1. Le mouchoir blanc, dentelle tache un instant, grise et mouillée, l'au revoir incertain, le trouble au tremblement, le menton plissé, le sourire perdu; reste les cailloux après le point noir. 2. Le tas d'os s'ébranle. Des râles et des soupirs, des cris....
Paille d'un déluge .. Je sème mon terne.. déluge Malmené au lit d’un typhon .. A l’aide d’un blême refuge . Dévoré par un monstre griffon !! Je déchante la joie des mirages Je chagrine la destinée du torrent .. Pour remédier aux maux des nuages .. Qui...
CLÉMENT G.SECOND Il se présente : Clément G. Second Écrit depuis 1959 : poèmes (sortes de haïkus qu’il nomme Brefs , sonnets, formes libres), nouvelles, notes sur la pratique de l’écrit principalement. Plusieurs recueils dont un, Porteur Silence , paraîtra...
L'association Le Capital des Mots organise une lecture publique "Melting Poètes 2 " le mardi 10 Janvier 2017 à 19h15 précises à la Galerie de l'Entrepôt , 7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris, Métro Pernety ( tél : 01 45 40 07 50 ) sur le thème : Voyage(s)...
Epatant fondement Disposé bien derrière, harmonisant mitan, Pas vraiment dominant, mais non point abaissé, Sphères en paire enserrant ton si divin fossé, Je dédie mon poème, à toi, astre pétant. Tes fières formes rondes, horizon si tentant, Ta promesse...
Anna et Ilya Réminiscences Anna et Ilya firent partie de ces vagues d’artistes et d’écrivains qui quittèrent la Russie vers les années 1920. Ils transitèrent par l’Allemagne, plus exactement par Berlin, avant d’atterrir en France, rejoignant la cohorte...
La mort est le prurit de l’existence. L’écolière en manteau de velours… Le mort à venir s’étonne tous les jours du vivant avenu. Il n’empêche, je mourrai Gros-Jean comme devant. Tu écris sur le noir qui ombre la page blanche. Ecrire, si c’était surtout...
Amor fati Qu’un cœur ose battre Toujours s’en devance Quelque abîme malheureux Pour rumeur de néant L’éternité d’une mouche Au fond d’une coupe de champagne Et devoir s’y résoudre Crâne d’inutile sagesse. *** D’oreille inattentive L’impression d’un mystère...
L'essor de l'errance - Tu t'habilles d'errance parmi les alentours où il n'y a plus de mire - * Positionnée chrysoprase sarrasine sur les devants gélifiés des décombres Tu ouvres camisarde l'échancrure où les retondes se transvasent Sarcleuse et friande...