Revue littéraire animée par Eric Dubois. Dépôt légal BNF. ISSN 2268-3321. © Le Capital des Mots. 2007-2020. Illustration : Gilles Bizien. Tous droits réservés.
SKIN DIAMOND Un poème, c’est ma peau qui brûle, râpée, écorchée, craquelée Et alors que le sang apparaît un peu, La rose fleurie et ses dards gouttent à l’ombre du soleil. Un poème, c’est ce papillon qui caresse la peau de ses ailes mortelles Avec ce...
Villes modernes villes antiques la nature truquée des jardins publics aux barrières hérissées devient domestique La ville est l’habit des faubourgs chaotiques et forme le lit d’un Procuste amnésique s’adapter ou mourir il faudra partir L’homme s’ajoute...
CLÉMENT G.SECOND Il se présente : Clément G. Second Écrit depuis 1959 : poèmes (sortes de haïkus qu’il nomme Brefs , sonnets, formes libres), nouvelles, notes sur la pratique de l’écrit principalement. Plusieurs recueils, dont un actuellement proposé...
ROULOTTES RUSSES A cinq O'clock déjà debout, Dans la lumière qui délivre Un clown marin a ouvert, La caravane des livres Le jour pince le pli des nuages, La boîte à musique abandonne l'aurore Et le tigre dans sa cage tranquillement s'endort, Une fraise...
du cerceau au bancal de s’ameuter aux fenêtres à contre-courant de soi et des autres et rouler l’amour-propre dans une bave de vaisselle ça clapote ça gicle à contre-pied ça crache à la poignée des réunis ceux-là seuls accoudés aux fenêtres de s’ameuter...
natures mortes © Gabriel Meunier - DR les peintres flamands des siècles passés témoignent d'un certain réalisme les tons étaient souvent fort composés mais l'expression n'allait pas par quatre chemin la mort est bien au bout de ce bref parcours cueillant...
Août 28 Il y a juste un an La voiture La Loire La chambre ultime Le jardin appui Le lit cabane Les paroles comme Des braises ou L’eau des fontaines Dans le creux des mains Sur nos visages Rapprochés encore Une fois Une fois encore Puis a nouveau La voiture...
NUIT ARROSÉE Elle fuit Les foulées humides D'un impatient orage, Dans les rues tardives Toutes ébouriffées Et elle court Se réfugier sous l'aileron nocturne D'une taverne trapue, Qui décolore les ombres De ses vifs néons orangés Elle entre Se réchauffer...
Telle une étroite passerelle pour l'altérité : tu es différent et je suis "tous jours" ton Semblable. Nos Démons, nos désirs, nos secrets : je suis ton Personnage "Expérientiel", attiré par l'indispensable Étreinte des souvenirs, effarouché par l'éclat...
A l’intérieur du bidon, le vide est assi s , son parapluie est noir, il n y a pas de pluie, son parapluie est noir, il n ' y a pas de soleil, son parapluie est noir, il n ' y a pas de nuages, son parapluie est noir, il n ' y a pas d’images, son parapluie...